mardi 28 juillet 2009

Chambley, Lorraine Mondial Air Ballons

Qui connait Saint Julien les Gorze, gros de 148 habitants ?

Ce village devient célèbre quand Chambley, l'ancienne base de l'OTAN, accueille quelque festivité. C'est le cas ces jours-ci grâce à la 20ème édition de Lorraine Mondial Air Ballon… entrée par Saint Julien les Gorze.
C'est de là que nous partons à pied, pour rejoindre le cœur de la manifestation. Ça fait 3 km nous dit un autochtone contemplatif que la vue de tous ces piétons réjouit un max. Quelques courageux qui comme nous ont préféré faire pedibus 7 ou 800 m de plus plutôt que d'avancer au pas dans une file de voiture. C'est que la maréchaussée et les bénévoles ont bien du mal à gérer le trafic… et se "disputent" !
Nous nous immisçons dans la file dense (qui le sera encore plus au retour !) de gens qui comme nous n'ont qu'un but : le désir enfantin de voir voler des ballons.
Mais pas n'importe lesquels… des montgolfières, ma chère, venues du monde entier !

À l'arrivée, ambiance kitch avec moult marchands du temple qui vendent tout et n'importe quoi, des choses qui ont un rapport plus ou moins lointain avec les ballons, avec les produits du terroir, mais le plus souvent avec rien du tout !
Au podium, un présentateur lance des com' stupides en alternance avec une sono qui diffuse une zique bien superflue ! Bon, c'est dimanche, il y a du monde, fallait s'attendre à ce genre d'ambiance.

On s'installe dans l'herbe, notre gobelet de bière à la main. Léo se contentera de l'eau de sa gourde, il n'y avait plus rien pour lui.
Bien vite annoncées à grand coup de tambour par le présentateur qui se décarcasse pour trouver des vannes stupides, les voitures tractant les nacelles d'osier s'avancent le long des pistes : décollage annoncé pour 19h 30 / 20 heures.
La magie opère bientôt et nous n'avons plus d'yeux que pour ce qui se passe sur le tarmac. Des voiles de couleur allongées sur le sol s'agitent de soubresauts gestationnels et ondulent au sol. Une première gonfle comme la grenouille de La Fontaine révélant ses jolies couleurs suivie d'une autre, puis d'une troisième et c'est toute la rangée qui s'agite. Éclosion multicolore. Un premier ballon s'envole lentement, suivi d'un autre, d'un troisième, de dizaines d'autres enfin. L'ascension des vaisseaux se fait dans un silence à peine troublé par le "pffffffft" d'un brûleur qui lance une flamme sporadique.
Au final, quelques 300 ballons s'éloignent lentement dans le contrejour. Leur course s'arrêtera quelque part en Meuse, dans un champ au pied de la côte, de l'autre côté de la forêt, de l'autre côté de l'étang de Lachaussée.

Le but était de battre un record mondial d'envol en ligne qui était de 261 ballons en 2005. Record battu dimanche à 6 heures 30 du matin avec 329 aéronefs qui se sont envoyées en l'air devant des spectateurs matinaux.





























jeudi 23 juillet 2009

Fresque

L'œuvre a été réalisée cette année par les élèves du Lycée agricole Etienne Olry, 12 rue Drouas à Toul… côté médiathèque.



Dans la série on casse tout…

La crèche Bancel située à proximité de la porte Jeanne d'Arc était désaffectée depuis 2004 suite à la création de la maison de la petite enfance à Saint- Evre (une très belle réalisation du reste, avec réhabilitation des restes de l'abbaye du XVII-XVIII èmes siècles incorporant les chouettes caves voutées).
Diatonic avait chanté à Bancel lors d'une fête de la musique devant quelques pensionnaires parmi les plus âgés, leurs "nounous" et quelques parents. Un beau souvenir.

18 février 2009 :







20 juillet 2009 :






J'ignore l'origine du bâtiment et la destination du site.

dimanche 19 juillet 2009

Avion vole ?

Une virée sur le plateau au-dessus de Pont-Saint-Vincent, Bainville-sur-Madon, avec l'espoir de voir voler quelque avion, planeur, modèle réduit ou cerf-volant!
C'était compter sans le vent dont les rafales ont dissuadé toutes les ailes de s'activer, sauf celles des alouettes, d'un petit avion téméraire et d'un cerf-volant récalcitrant.
Mais les gens de l'aéro-club Albert Mangeot de Pont Saint Vincent sont toujours aussi sympas et notre bout de chou a eu le privilège de s'assoir dans un planeur… à condition de ne toucher à rien ? Pas fastoche !









Tout là-bas derrière les moutons : Chaligny au soleil. Au-delà : le CHU de Brabois. Belle vue...

vendredi 17 juillet 2009

...faudrait des bottes de caoutchouc pour patauger dans la gadoue, la gadoue, la gadoue, la gadoue...

(Admirez l'enchaînement avec le billet précédent !)

C'est vrai qu'il a bien plu ces derniers jours, mais finalement, en forêt, ce n'est pas si mouillé que ça et les girolles sont encore timides.

Pour la mise en musique, ch'suis désolée mais je ne sais pas encore comment faire ! Jane me pardonnera.










samedi 11 juillet 2009

Jean-No

Vernissage au cloître vendredi…






Jean-No triture l'acier de récupération de chez Cash'Metal. Sous son chalumeau, la matière prend des formes abstraites, tortueuses, souples qui me plaisent bien.


Il tente d'expliquer.
Gérard n'ose exprimer les idées saugrenues qui lui traversent l'esprit. Madame le Maire est dubitative. Alde impassible préfère sûrement les gargouilles…


Certain y voient un élan vers l'infini, d'autres plus terre à terre les vestiges d'un Epeda : chacun ses valeurs.


Puis les invités se pressent au buffet qui a beaucoup moins d'originalité que les œuvres.

Jean Noël Renard
jean-no.fr
8 rue Haudrée, 54385 Avrainville
03.83.62.98.92 et 06.84.08.40.93


Cloître de la cathédrale Saint Étienne de Toul, jusqu'au 4 septembre.

On casse tout !

Le quartier de l'ancien arsenal/ERM (quelle est la différence ?) a été acquis par la ville de Toul qui s'emploie à le réhabiliter dans le but de rapprocher la ville Haute (la Croix de Metz) de la ville intra-muros.

Les aménagements paysagers et routiers sont assez réussis et l'occupation se fait progressivement… au départ par la police qui a évacué ses locaux vétustes de la Porte de Metz, mais aussi par l'ANPE, un centre médical, une pharmacie, des logements, une aire d'accueil de camping-cars… et bientôt, probablement une salle de spectacle.
Pour aller en ville, les piétons empruntent un passage vers la piscine via la canonnière, bien restaurée.

Tout cela cohabite avec le canal et le port, le cimetière, les bureaux de VNF et quelques anciens hangars où ont été déménagés les services techniques de la ville.
Jusque là, rien à redire !

Un chouette pavillon avait retenu mon attention alors que je zonais dans le coin dans l'attente de la réparation de mon pare-brise par une entreprise installée dans d'anciens locaux de l'arsenal.
Ses reliques étaient très photogéniques et la bâtisse avait encore fière allure. Le crépi écaillé laissait apparaitre de magistrales pierres de tailles qui avaient peut-être été assemblées ici par Serré de Rivières. L'étage supérieur (daté de 1932) avait de chouettes garde-fous ornés de chardons lorrains.













J'imaginais assez bien une restauration de cette maison, avec aménagement de 1 ou 2 appartements, tout en en conservant le cachet pas si militaire que cela de la maison !

Hélas, la ville l'a vu tout autrement et le coup de jeunesse annoncé dans la presse passe par de destructeurs coups de pelle mécanique.



Quel gâchis !


mercredi 8 juillet 2009

Entrez dans la danse !

Tous à la barre sur la place Stan' samedi dernier avec les danseurs du CNN pour fêter les 30 ans du ballet.
Une opération qui a déjà été testée 3 fois, en 2005, 2006 et 2007 et à laquelle on peut participer sans prétention…





Avec une mixité générationnelle étonnante.





Hommage (?) à Stanislas qui n'en revient pas de tant d'honneurs...

…et accepte un pas de 2 avec la jeune chorégraphe !

Mais boudious, qu'il faisait chaud !

(Les prises de vues sont de Lupa…)

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La veille, devant l'auditorium de la Pép', un étrange ballet avait présenté un duo entre un danseur et une pelle mécanique très expressive.




Cet échange rappelait un film américain des années 70 dont j'ai oublié le titre et qui mettait en scène un méga camion et une auto, road-movie-thriller à suspense, palpitant jeu du chat et de la souris. Là aussi, la personnalisation du monstre dont on ne voyait jamais le conducteur était oppressante.