mardi 31 août 2010

Au Port de France

Le soleil revenu, c'était tentant d'aller jusqu'au port voir les bateaux ! Et les propriétaires du bateau vert, z'étaient tout fiers que je photographie leur joli bateau.




J'aime bien les bateaux, ça fait penser à la Bretagne, et moi, après la Lorraine, le coin que je préfère, c'est la Bretagne... Bon, non en fait, pas que… il y a plein de beaux coins tout partout dans notre joli pays. Ailleurs aussi, mais ailleurs, je ne connais pas trop.

(Photos du 31 août 2010)

lundi 30 août 2010

Dans le vieux Toul

Tout près de l'hôpital Saint Charles, il y a un pâté de maisons hors du temps. Dans l'impasse des tanneurs, il y a des garages, des trucs abandonnés et un terrain vague qui sert de parking au personnel de l'hôpital… enfin, à ceux qui arrivent là les premiers.




La rue du docteur Denis relie l'hôpital à la collégiale Saint Gengoult. Le numéro 4 attire le regard avec son mouton… comme il y avait des tanneurs dans le coin, je pense qu'il y a un rapport…
Nul doute qu'au temps du choléra et du Docteur Denis (1799-1863), bien des corbillards empruntèrent cette voie, aujourd'hui à contre-sens, pour conjurer le sort !








(Photos du 26 juin 2010)

Despuès de la fiesta




Place Stanislas - 22 mai 2010

vendredi 27 août 2010

Les enfants du charbon

Les spectateurs se sont rués vers les parkings, devant les figurants-mineurs imperturbables figés en un tableau final improvisé. Ils se sont engouffrés sur la passerelle avant de pouvoir trouver refuge au sec dans leurs véhicules.
Les trombes d'eau d'une pluie orageuse, à peine moins pire que celle du feu d'artifice du 13 juillet à Toul l'an dernier, se sont abattues sur le sol du carreau Wendel qui s'est très vite transformé en pataugeoire.

La soirée a pourtant commencé dans une douceur exceptionnelle. Le spectacle a débuté à 21heures trente précises nous faisant dire après coup que les organisateurs avaient peut-être pressenti le déluge à venir. Scènes historiques, certaines très émouvantes, danses, chants, pyrotechnie, effets spéciaux : les reconstitutions se sont enchainées avec succès … Costumes réalistes, chorégraphies soignées, véhicules de collection, animaux (ânes et chevaux) authentiques, tout était au point et le public sous le charme n'a pas été avare d'applaudissements. Le seul reproche que je pourrais faire est le manque de punch de certaines scènes, rendant par exemple peu crédible la scène des affrontements entre les mineurs grévistes et le forces de l'ordre.
Et le commentaire en voix off peut-être un peu trop redondant.
Des broutilles !

A un moment, la pleine lune a fait une nébuleuse apparition au travers d'une déchirure des nuages et l'on s'est mis à espérer que la pluie annoncée nous épargnerait.
Vingt-cinquième tableau : on voit les mineurs abandonner au fond pour la dernière fois la grosse haveuse qui se transforme en un monstre à l'allure très dinosaurienne ! Comme un juste retour aux sources du charbon qui ne ferait cependant pas revivre les fougères du carbonifère. Le monstre était donc voué à une mort inéluctable !

Quelques grosses gouttes d'eau perfides… on a alors naïvement enfilé les imperméables.

Le spectacle tirait à sa fin. Il ne manquait plus que 2 tableaux, quand la pluie s'est mise à tomber de plus en plus drue en cascades luisantes dans la lumière des projecteurs.
Quelques spectateurs ont commencé à quitter les gradins, d'autres, résignés, ont tenté de rester devant le spectacle qui continuait.
Il a pourtant fallu se rendre alors à l'évidence : le spectacle était terminé !

Les figurants en combinaison bleue du mineur et coiffés de leur casque blanc à lampe frontale se sont avancé et alignés sur le devant de la scène, protégeant celle-ci d'éventuelles intrusions qui auraient pu affecter le matériel, et balisant de ce le fait le chemin de la sortie. La voix off (celle de Sylvie Dervaux, metteur en scène) a demandé qu'on maintienne la musique.
L'eau s'est accumulée au sol, donnant naissance à de véritables mares qui tentaient de s'écouler en ruissellements torrentiels.
Chaude.
Chacun, pataugeant dans les mares, se dirigeait vers les parkings herbeux sans panique, malgré les éclairs qui zébraient au loin le ciel.

L'évacuation du site s'est faite bien sagement, favorisée par des bénévoles qui n'avaient pas quitté leur poste.
Quand nous sommes arrivés à Freyming, la pluie avait cessé, et nous avons bien ri de nous retrouver en slip tous les huit dans la buanderie exigüe où nous avons accrochés sur les fils nos vêtements ruisselants.

Nous garderons néanmoins un bon souvenir des "enfants du charbon" mais avec le regret non pas d'avoir manqué les deux derniers tableaux, mais de n'avoir pas pu applaudir et féliciter les acteurs et les figurants comme ils l'auraient mérité.

Quelques images prises au pied du puits Vuillemin qui en a vu de toutes les couleurs :

















(Photos du 26 août 2010)

jeudi 26 août 2010

Qui s'y frotte s'y pique (16)


Soupirail de l'ancien hôpital Sédillot, aujourd'hui siège du CG54, rue du Sergent Blandan à Nancy.
(Merci à POP9 pour la trouvaille !)

mercredi 25 août 2010

Coucou (15)


(Photo du 24 août 2010)

A propos, si vous n'avez pas encore vu le spectacle des "Nuits lumière" dans le cloître de la cathédrale de Toul, c'est encore jusqu'au 17 septembre les jeudis, vendredis et samedis.
Un spectacle (gratuit) à ne pas manquer !

Les demoiselles de Toul

Non, ce ne sont pas les pensionnaires des nombreux bordels dont la ville de garnison était bien équipée jusqu'au début du siècle dernier, ni les pensionnaires des sœurs de la Doctrine Chrétienne, ni un tableau de grand maître !
Les demoiselles de Toul ne sont pas de marbre, mais en pierre taillée dans un beau calcaire clair identique à celui des remparts, cylindres plus ou moins tronconiques, coiffés d'un joli chapeau pointu. Ce sont des éléments de défense dans les fossés des fortifications de la ville.

Extraits d'un Glossaire de la fortification bastionnée :

Dame ou demoiselle : obstacle massif, généralement cylindrique ou tronconique, posé sur le faîte d’une traverse, pour empêcher que celle-ci ne serve de cheminement à l’assiégeant.


Leur papa n'est autre que Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, à qui Toul doit une grande partie de sa physionomie.

Pour les saluer, faisons le tour de la ville extra-muros...

Derrière le Boulevard de Pinteville, près des silos, 2 demoiselles protègent le bassin devant l'entrée des eaux issues du ruisseau de Franchemare :




A la sortie des eaux (l'Ingressin passe sous la ville), il y a deux autres demoiselles. Une protège la vanne qui règle le niveau d'eau dans les fossés ouest de Toul, au pied de la cathédrale. Un des plus beaux endroits de la ville :




Au même endroit, une seconde petite demoiselle est aujourd'hui prise dans le bitume du trottoir qui passe le long du poste de garde au-dessus de l'émergence de l'Ingressin. À l'origine, on ne pouvait pas pénétrer en ville à cet endroit :


Non loin du champ de foire où se trouve la piscine des glacis et la salle de sport, une demoiselle solitaire veille sur le canal de la Marne au Rhin, à demi enfouie sur la rive entre le pont de la voie stratégique et le pont levis :


Enfin, une dernière veille sur le canal, juste avant le port de France. Elle protège une vanne au niveau de l'unique demi-lune des fortifications de Toul. Une pierre gravée "1846" renseigne sur l'année de sa restauration, comme le font quelques autres pierres dispersées çà ou là dans les remparts.





Je résume :
Deux aux silos + deux à la sortie des eaux + une au pont levis sur le canal + une avant le port de France : cela fait en tout six blanches demoiselles aujourd'hui bien pimpantes et innocentes.
Peut-être y en eut-il d'autres ?

J'imagine parfois les soldats du 18ème siècle, cuirasse luisante et casque empanaché, mousquet dans une main, tentant de franchir l'obstacle ! Ce devait être une tentative très casse-cou se terminant inévitablement par un plongeon dans les eaux glauques et pestilentielles des fossés.

(Photos du 26 juin 2010)

mardi 24 août 2010

Manif' à la cathédrale deToul

Des barricades ont été dressées à la cathédrale. Les rideaux ont été arrachés. Après de rudes affrontements, tout est enfin entré dans l'ordre grâce à l'intervention des agents de la CRS (Compagnie Religieuse Sacrée).
Notre reporter étant parvenu un peu tard sur les lieux, nous sommes au regret de ne pouvoir à l'heure actuelle donner plus de précisions sur l'identité des manifestants. Nous déduisons de l'état du confessionnal que ce sont de pauvres pêcheurs à qui l'on aurait refusé l'absolution qui se sont rebellés contre leur confesseur assiégé dans son étroit retranchement.
Il n'y aurait heureusement pas de victime, mais en ce 24 août, Saint Barthélémy, on a craint le pire !


(Photo du 24 août 2010)

Coucou (14)

Rue Liouville

(Photo de 24 août 2010)

lundi 23 août 2010

Et hop ! 20 kg de mirabelles...

Malgré toutes les vicissitudes subies cette année par le fruit emblématique de la Lorraine*, quelques pots s'entassent dans ma cave afin d'égayer un hiver qui sera probablement comme de coutume consacré aux pommes.
Cette année, mon "fournisseur" est Saintois, je le remercie ici passage.
Deux heures de dénoyautage hier à deux, la matinée à stériliser 3 fournées et voici le résultat :


On admirera au passage la mise en scène : la nature morte, ça me connait !







*En effet, la mirabelle est au Lorrain ce que les pâtes sont à l'Italien, le riz au Chinois et la sardine à l'huile !

(Photos du 23 août 2010)

samedi 21 août 2010

Qui s'y frotte s'y pique (15)


Musée de Toul - exposition temporaire "les fleurs dans l'art"
Assiette en faïence Coulet-Dannruther

(Photo du 21 août 2010)

vendredi 20 août 2010

jeudi 19 août 2010

Miouzic !

Les rencontres musicales Maurice Jacquet c'est l'occasion, chaque année, tous les mercredis soirs d'août, d'assister à des concerts de musique classique gratuits dans les grands salons de l'hôtel de ville de Nancy.

Il fut un temps où nous n'en manquions aucun, même s'il m'est arrivé certaines fois de me trémousser sur ma chaise Victor Prouvé bien dure, tout en contemplant le plafond romantique, afin de ne pas m'endormir !
Hier encore, l'assistance faite en majorité des pensionnaires des maisons de retraite de la ville, de quelques mélomanes, de curieux et de touristes, a eu l'occasion d'applaudir le trio Medea dans lequel un violoncelle, un de mes instruments préférés, était admirablement accompagné d'un violon et d'un piano. Trois jeunes gens de belle allure !
Mise en bouche avec Schubert. Schumann au dessert. Une musique bien fleurie, peut –être pas ce que je préfère, mais plaisante à écouter.
En plat de résistance, une pièce de David-Philip Hefti datant de 2006. C'est dire que c'était du moderne de chez moderne. Une pièce qui est à la musique ce qu'un tableau de Mondrian est à la peinture : vif, violent, coloré… On y frappe les cordes, puis on les caresse ! On fait vibrer les portions de cordes qui de coutume ne sont pas sollicitées, dans le coffre du piano, dans le bas du violoncelle… Les instruments tonnent, grondent, geignent, grincent, pleurent, frissonnent alternativement et le silence du public, qui ne dort pas témoigne de l'intérêt du morceau et de la qualité de l'interprétation.
Le plat n'était pas si indigeste qu'on pourrait le croire !







Les nouvelles chaises, (en place depuis 3 ou 4 ans ?) sont tout de même plus en adéquation avec le cadre, mais il n'y a pas intérêt à avoir de trop grosses fesses, sinon, ton voisin risque de se faire des illusions !


(Photos du 11 octobre 2009 et 18 août 2010)