jeudi 31 mai 2012

Street art : street artists de Nancy

Chacun son style, chacun ses thèmes, certaines oeuvres sont signées d'autres pas et il y en a un peu partout dans la ville.
Waldo pose ses mosaïques de préférence dans les coins de rues, Miyo colle des toiles pré-peintes, Monsieur met ses tampons sur les descentes de toits, armoires électriques...











Ils œuvrent dans l'obscurité, et se sont concertés pour décorer la rue de la Primatiale cette nuit.

mercredi 30 mai 2012

Qui s'y frotte s'y pique (180)

Le 28 juin 1890, Nancy inaugure une jolie statue équestre de Jeanne d'Arc sur la place La Fayette, le nom de l'endroit est déjà un symbole en soi !

Journal de la Société d'archéologie et du Comité du Musée lorrain
 - 1890-


L'héroïne, sortie des oubliettes suite à la défaite de 1871, avait bouté les anglais hors de France. Ressortir son emblème du fin fond de l'histoire avait pour but de montrer aux prussiens de quel bois la France et plus particulièrement la Lorraine se chauffait ! Ce name po tojo !
L'inauguration se fit en grande pompe et l'on sortit même pour l'occasion le chardon devenu lorrain qui, bien qu'il fut étranger à Jehanne, prévenait le Kaiser qu'il ne fallait pas s'y frotter.
La statue a été nettoyée il y a quelques semaines afin de fêter dignement le 600ème anniversaire de la naissance de la pucelle. Des panneaux expliquent l'histoire de la statue et les méthodes utilisées pour son nettoyage. Ils sont la source de mes photos.

Le menu est orné d'un magnifique chardon signé René Wiener, le propre fils de Lucien le conservateur au musée lorrain. On y trouve un second chardon dans les armes de Nancy ainsi que sur le carton d'invitation. Remarquez que pour l'occasion, on a bu du gris de Toul, cuvée 1888 !



dimanche 27 mai 2012

Cloitre de la cathédrale de Toul

Après de très longs mois de travaux destinés à l'amélioration du drainage et à la réfection des toitures, le cloitre est enfin débarrassé de ses échafaudages métalliques et des bâches qui le recouvraient. Certes, il reste encore un peu de nettoyage à faire sous les galeries pour éliminer un dernier engin, démonter le plan incliné en bois masquant les marches d'accès, et démonter un dernier petit échafaudage qui permet de finir le nettoyage extérieur. Dans le jardin, la pelouse commence à verdir et la moitié des massifs sont déjà fleuris. Le puits à retrouvé sa place au dessus de l'antique citerne... il manque juste encore un peu de caillou dans les allées.
Fenêtres et gargouilles ont été nettoyés et ces dernières peuvent reprendre en toute quiétude leurs conciliabules nocturnes...










samedi 26 mai 2012

Qui s'y frotte s'y pique (178)

71 avenue Foch. Balcon d'une maison École de Nancy, immeuble du maitre carrier Jules Lombard (1902/1903). Architecte Emile André.


Chardon stylisé, mais chardon...

Merci à jcb.

vendredi 25 mai 2012

Col de Fouchy

Passage à 600 et quelques mètres la entre la dépression de Villé et la vallée de Sainte Marie. Ne me demandez pas ce qu'on voit au loin, je n'en ai aucun souvenir, mais ce dont je me souviens, c'est qu'il faisait drôlement froid, ce matin d'été de 1987 !

L* avait 13 ans, E*, 10 et A* en avait 7. Nos modestes moyens et notre amour de la liberté nous avaient conduits à faire du camping sauvage. Nous avions acheté 2 petites tentes canadiennes à 3 sous, et on dormait à la dure, les parents dans une, les enfants de l'autre. Ce n'était pas toujours facile de trouver le coin idéal pour planter les tentes à l'abri des regards indiscrets, mais ce jour-là, nous avions trouvé un endroit de rêve. Après une nuit bien au chaud dans les volumineux sacs de couchage en duvet d'oie du Périgord, il avait été difficile de s'en extraire dans le petit matin glacial.
Les enfants aimaient bien et gardent, il me semble, d'excellents souvenirs de nos nombreux périples estivaux, parfois cocasses quand nous fûmes réveillés par des bûcherons, parfois mouillés sous l'orage, parfois "piquants" sous l'assaut des moustiques, parfois magiques à regarder les étoiles filantes...
Le matin, après avoir remballé le matériel pas toujours sec, il fallait trouver un ruisseau dans un coin tranquille pour faire la vaisselle et une toilette rapide à l'eau froide. Nous ne partions jamais pour plus de deux ou trois nuits, mais les deux mini-tentes, elles ont vite été amorties.

Ailly-sur-Meuse : flore et faune

Entre Brasseitte et Saint Mihiel, la Meuse décrit un large S. Du coup, au dessus d'Ailly, il y a un coteau bien ensoleillé exposé plein sud, même qu'une vigne vient d'y être plantée. Mais il y a aussi une pelouse calcaire qui fait le régal des botanistes, mais pas seulement.

Je remets un paysage : il y en a qui aiment, avec sur cette photo, le chemin qui monte sur le plateau...

... avec ses inévitables champs de colza :



Un bel assortiment d'orchidées fleurit sur la pelouse :

Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora)

Ophrys mouche (Ophrys insectifera)

Orchis homme-pendu (Orchis anthropophora)

Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

Et des bébêtes de toutes sortes :

Araignée courge (Araniella cucurbitina)

Azuré du thym (Pseudophilotes baton)

Hespérie de la mauve ((Pyrgus malvae)


Damier de la succise (Euphydryas aurinia)

Humour meusien... je n'ai pas vérifié, n'ayant pas fait les 15 km.


mercredi 23 mai 2012

Coq et clocher : Ailly-sur-Meuse (55)

Ce petit village proche de Saint Mihiel ne fut sans doute pas toujours paisible... mais je vous épargnerai Péguy !
Il est charmant, vu depuis les hauteurs, mais si discret que je n'ai pas trouvé son saint patron, ni rien sur la construction de son église, fermée lors de mon passage.