samedi 29 septembre 2012

Derrière chez moi...

...il y a des jardins, des vergers, des champs, de la forêt, des carrières et tout ça, c'est plein de vie et permet de voir des tas de trucs !

Un arbre qui fume

Un champ labouré

Une carrière abandonnée

Une grosse libellule (Orthetrum réticulé femelle)

Une sauterelle verte

Un papillon, femelle d'un quelconque Azuré/Argus

Et des poules au regard idiot. Mais vous avez déjà vu des poules ayant l'air intelligent ?

Merci Blogger, ça marche, mais image par image ! Faut être patient, ce que je ne suis pas !

Bug

Entre le PC qui fait des caprices et blogger qui refuse d'importer mes images, Mamléa est temporairement au chômage !
 
Désolée... et à bientôt j'espère !

mercredi 26 septembre 2012

Qui s'y frotte s'y pique (201)

Impression sur textile, oeuvre artisanale présentée sur la place Duroc à l'occasion des journées du patrimoine 2012.


(Un chardon peut en cacher un autre !)

Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson


Bel immeuble 18ème (1786-91) dont la façade est classée aux monuments historiques. Claude Mique, architecte, et François-Michel Lecreulx, ingénieur. C'est là que sont gérés les quelques 15 000 Mussipontains.


La splendide pendule est encadrée de 2 aigles portant chacun au cou une croix de Lorraine sur un collier de perles.
Deux personnages encadrent le fronton triangulaire : à droite, Hermès,  messager divin, dieu des commerçants, des artisans, des voyageurs et des voleurs. A gauche, la Justice munie de ses symboles : l'épée et la balance. Le personnage central, entouré d'angelots et de symboles divers, porte dans sa main gauche les armes de la ville avec le fameux pont.


Au premier étage, la salle des mariages, le grand salon et la salle du conseil sont ornés de boiseries issues de l'abbaye des prémontrés (la Révolution tombait à pic !), située sur l'autre rive de la Moselle, et de superbes tapisseries.


Vue sur la belle place Duroc :




mardi 25 septembre 2012

Un oratorio pour Jehanne à Vaucouleurs

L'année commémorative du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc a été clôturée ce week-end par la création mondiale d'un oratorio. Ce "Jehanne" est-il digne d'être comparé à "Jeanne d'Arc au bûcher", l'oratorio dramatique d'Honegger ?

Sur la démarche, il est remarquable qu'une petite ville, sponsorisée par des institutions locales (la municipalité de Vaucouleurs, le CG55, la région Lorraine, Retina...) puisse permettre la production de ce genre d'événement.

Musique : l'œuvre de François Maugrenier est délibérément moderne mais non "grinçante". C'est même très agréable à écouter. Je lui reprocherais la sous utilisation des chœurs d'enfants et l'absence de solos masculins. Les tableaux ont une intensité émotionnelle inégale mais certains passages sont littéralement sublimes.

Texte : était-il bien utile de raconter la vie de Jeanne dans un récitatif ? On en connait l'histoire et celle -ci, écrite par Denis Rocher, était en l'occurrence très "traditionnelle" et je suis gentille, car la fin est d'un patriotisme très convenu !

Interprétation : superbe interprétation sous la direction de Denis Rocher. Le World Music Orchestra, avec ses instrumentistes venus de divers horizons était à la hauteur. Certains instruments ont été mis en valeur par des solos et des duos impeccables. Les enfants de la chorale "La clé des chants" de Vaucouleurs n'étaient pas tous très concentrés, mais ils ont droit à mon indulgence. Les femmes de l'ensemble Vocal "Pro Lyrica" atteignaient leurs limites vocales.
Le récitant déguisé on se demande pourquoi en moine sombre, était tout à fait inutile. Mais Quentin Cabocel a assumé son rôle avec brio.
La soliste Bertha Sgard-Perez a une voix sublime et très pure. Dommage que son accent (elle et d'origine mexicaine) ait rendu difficilement audible son récitatif, et pratiquement inintelligibles les paroles de ses solos. Etait-il utile de la revêtir également de costumes (elle en change) un peu ridicules et tout à fait inadéquats ?

Mise en lumières : les éclairages illuminant chœur et transepts sont inadaptés et aléatoires. Les interprètes sont en général dans la pénombre, sauf la soliste et les chœurs qui ont la chance de se trouver sous la rampe des projos. En final, un rayon laser tout à fait incongru, dessine ses formes géométriques sur la voute du chœur apportant une note de modernisme factice. Inversement, l'éclairage sur la scène finale du grand crucifix de l'église est d'un opportunisme convenu ! Il y a même une petite fumée....

Pour conclure, il est à souhaiter que cette première soit le brouillon d'une œuvre plus aboutie et moins "rurale" après être épurée des quelques gadgets qui l'affadissent.


samedi 22 septembre 2012

Caves de Maxéville (3ème partie) Inside


Pour faire patienter les visiteurs et leur montrer les endroits qu'ils ne verraient pas because pas de sécurité, il y avait une exposition photo ; de M'sieur Dadu Jones et de son copain Sylvain qui eux avaient eu la chance d'accéder aux entrailles secrètes du site. J'ai papoté, regardé en l'air, regardé par terre, comme d'hab', et finalement, je n'ai pas forcément vu toutes les photos, à part d'identifier les auteurs respectifs de certaines et je ne me suis pas trompée !



Après (elle avait un joli nom, mon guide..) on a suivi Nathalie dans le dédale de souterrains.

Les caves, en fait, c'est comme des couloirs du métro, sans le DUBO - DOBON - DUBONNET ! Et le vin qui venait d'Algérie était acheminé par pipeline depuis les péniches qui accostaient sur le canal voisin. Puis il était entreposé dans des cuves en béton carrelées, d'environ 250 hectolitres chacune avant d'être mis en bouteilles. On se doute que ce n'était pas la qualité d'un Mouton Rothschild vieilli en fut de chêne à 560 euros la bouteille de 2008 !



Non, c'était le vin du peuple, car le peuple, il a le droit d'absorber la piquette bon marché qui lui perfore l'estomac et laisse des taches sur la toile ciré de sa table de cuisine !
D'ailleurs, il en reste quelques bouteilles qui trainent et que personne ne s'empresse de vider...


Et Crafon, dont le nom évoque plus un personnage de Guignol qu'un sommelier stylé, il reste entouré de ses consommateurs préférés, ouvriers et paysans, debout-les-damnés-de-la-terre !


Faut-il pleurer sur la disparition des vins de la Craffe ? Je ne pense pas, mais on pourrait pleurer sur la disparition de ces caves qui offrent un potentiel énorme de salles.

En savoir plus :
Grandes brasseries
Caves Craffe

Merci, Dadu, c'était une excellente idée pour les journées du patrimoine (caché) 2012.




vendredi 21 septembre 2012

Caves de Maxéville (2ème partie) Outside

Une sélection très subjective et très sélective de vues extérieures qui ne donne qu'une faible idée des lieux.

L'étoile des brasseurs sur les grilles témoigne de l'activité brassicole originelle.

Et c'est Signé César-1913


TOTEM- C'est quoi : >clic ICI<



J'avais dis que je ne prendrais plus de pavés ! Paroles...

(À suivre)



jeudi 20 septembre 2012

Caves de Maxéville (1ère partie) En attendant la visite

Déjà qu'on n'avait pas réservé... en plus, très occupés à papoter avec m'sieur Jones, on a raté l'heure de notre visite... Embarquement dans la suivante.
En attendant l'heure du départ, nez en l'air, nez au sol, je cherche de quoi nourrir mon objectif atteint d'une fringale aiguë.
Voici la moisson.

Nez en l'air, l'unique cheminée qui reste du temps de la brasserie, concurrente de la tour panoramique, sur le Haudul' :

Un peu plus bas sur l'horizon, un toit bizarrement placé, tout en fibro (bonjour l'amiante), soutenu par une charpente assez originale :


Nez au sol : vestiges d'une époque où on aimait le carrelage style moucheté/cassé, typiquement années 50. Je revois encore Papa posant ce genre de chose dans la cuisine de notre appartement du 11ème (arrondissement, bien sûr), j'avais 5 ou 6 ans :


Devant nous : quand un bâtiment est en partie à l'abandon, on a beau faire pour essayer de l'égayer... il s'entête :

Derrière nous aussi, d'ailleurs :

Là, ça m'a fait plaisir : un monsieur qui attendait aussi la visite a souri en me voyant donner cette herbe sèche à manger à mon appareil. Il venait de faire la même chose. Satisfait, car "d'ordinaire, dans ce cas, on me regarde de travers", a t-il dit ! On venait de se faire une remarque du même ordre avec Dadu, nous étions au moins 3 fous sur le site !

(À suivre)


mardi 18 septembre 2012

Qui s'y frotte s'y pique (200)

Exposition des Amis de Liverdun au château Corbin lors des journées du patrimoine 2012
Tuile trouvée à Liverdun - Provenance inconnue




Merci à Jean Claude Curé pour la photo.


Tic tac time at the cathedral

Pour savoir de quoi on parle dans le commentaire à mon message précédent,voici l’œuvre de horloger Joseph-François Barbe achevée le 5 juin 1786 :


Sincèrement, ça ne vaut pas la cathédrale de Toul !

lundi 17 septembre 2012

Qui s'y frotte s'y pique (199)

Pendule de la cathédrale de Nancy.
Le cadran est peint sur un assemblage de tôles métalliques. En dessous, un écu surmonté de la couronne comporte les 3 alérions et le chardon de Nancy.
De chaque côté, un décor rappelle les ornementations des grilles de Jean Lamour de la place Stanislas voisine. La devise "Non Inultus Premeor" est inscrite dans un ruban au-dessus de l'écu. Le tout est peint en trompe-l’œil, monochrome.




dimanche 16 septembre 2012

Dzień dobry (12)

Stanislas se fait homme de "lettres" à l'occasion du Livre sur la Place 2012.

jeudi 13 septembre 2012

Toul portuaire

Le port de France donne à la ville un air sub-marin bien sympathique...

Un nouvelle coursive en bois remplace le trottoir de l'avenue Victor Hugo. On lui pardonnera la disparition des platanes.


Sur l'eau, les bateaux arborrent des noms, des pavillons et des décors très variés :






Une perche, signe que l'eau est propre, joue le rôle de poisson nettoyeur :

Dessus-dessous... les feuilles mortes, frêles esquifs, ombragent diverses plantes d'eau... un peu envahissantes. Le personnel technique nettoie tous les jours.

Un Agrion (jouvencelle ?) profite d'un potamot pour se dorer au soleil :

Plante rare et curieuse, les fleurs de Valisnérie sont toujours à la surface grâce à leur tige spiralée :