samedi 22 septembre 2012

Caves de Maxéville (3ème partie) Inside


Pour faire patienter les visiteurs et leur montrer les endroits qu'ils ne verraient pas because pas de sécurité, il y avait une exposition photo ; de M'sieur Dadu Jones et de son copain Sylvain qui eux avaient eu la chance d'accéder aux entrailles secrètes du site. J'ai papoté, regardé en l'air, regardé par terre, comme d'hab', et finalement, je n'ai pas forcément vu toutes les photos, à part d'identifier les auteurs respectifs de certaines et je ne me suis pas trompée !



Après (elle avait un joli nom, mon guide..) on a suivi Nathalie dans le dédale de souterrains.

Les caves, en fait, c'est comme des couloirs du métro, sans le DUBO - DOBON - DUBONNET ! Et le vin qui venait d'Algérie était acheminé par pipeline depuis les péniches qui accostaient sur le canal voisin. Puis il était entreposé dans des cuves en béton carrelées, d'environ 250 hectolitres chacune avant d'être mis en bouteilles. On se doute que ce n'était pas la qualité d'un Mouton Rothschild vieilli en fut de chêne à 560 euros la bouteille de 2008 !



Non, c'était le vin du peuple, car le peuple, il a le droit d'absorber la piquette bon marché qui lui perfore l'estomac et laisse des taches sur la toile ciré de sa table de cuisine !
D'ailleurs, il en reste quelques bouteilles qui trainent et que personne ne s'empresse de vider...


Et Crafon, dont le nom évoque plus un personnage de Guignol qu'un sommelier stylé, il reste entouré de ses consommateurs préférés, ouvriers et paysans, debout-les-damnés-de-la-terre !


Faut-il pleurer sur la disparition des vins de la Craffe ? Je ne pense pas, mais on pourrait pleurer sur la disparition de ces caves qui offrent un potentiel énorme de salles.

En savoir plus :
Grandes brasseries
Caves Craffe

Merci, Dadu, c'était une excellente idée pour les journées du patrimoine (caché) 2012.




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Dis-moi voir ?