mardi 30 décembre 2014

Stanislas en voit de toutes les couleurs

Un peu de vert, (Du grünst nicht nur zur Sommerzeit...)

Le blanc d'une fourrure d'hermine sur mon habit pour supporter le froid :

Un peu de rose aux joues à l'est :

lundi 29 décembre 2014

dimanche 28 décembre 2014

Le jaguar transpercé

Lors de la guerre du golfe, au cours de l'attaque sur une base au Koweït le 17 janvier 1991, le capitaine Alain Mahagne qui résidait alors à Pierre-la-Treiche, a été blessé et s'en est sorti miraculeusement.
On peut voir au musée de la BA133 de Nancy Ochey, la matérialisation de l'impact de la balle sur le cockpit du jaguar, celle si étant passée entre son crâne et son casque, lui valant simplement quelques points de suture et une légère fracture du crâne. Le jaguar et son pilote faisaient partie de la 11ème escadre de chasse basée à Toul-Rosières.
Alain Mahagne a raconté son aventure dans un livre intitulé "Jaguar Sur Al Jaber" édité par le service historique de l'armée de l'air.



Reportage et photo du casque sur ce site

vendredi 26 décembre 2014

Le nouveau chapitre de la cathédrale de Toul

Un peu d'histoire...
Il fut construit en en 1470. Pour ce faire, l'évêque Antoine de Neufchâtel avait fait don au chapitre de la Tour de l’Araignée qui faisait partie des fortifications de la ville et dont il reste probablement une partie du gros œuvre, comme en témoigne l'aspect des murs.
Pourquoi ce nouveau chapitre construit un siècle après le vieux chapitre dans le cloitre et plus petit ? Sans doute pour des raisons de chauffage.
Cette salle, située sur le côté nord de la cathédrale, s'ouvre sur le jardin André Laurent par une magnifique baie aux vitraux dans un état assez délabré, tandis que, à l’est, lui sont opposés deux simples oculi protégés par de robustes grilles en fer forgé, visibles depuis la rue Drouas. Ce qui s’explique parce que la salle du chapitre se situait de ce côté, sur les remparts de la ville.

Source : Alain Villes. La cathédrale de Toul, Histoire et architecture, édité par le Pélican en 1983

Photo prise depuis les jardins du palais épiscopal


Vue depuis le jardin René Laurent



Vues depuis la rue Drouas
Sur la dernière photo, on voit à droite le nouveau chapitre et à gauche, la grande sacristie



Devinez l'utilité de ce petit édicule couvert de fibro-ciment situé juste à droite de la baie gothique...

dimanche 21 décembre 2014

Lèche-vitrine


Office du Tourisme, place Stanislas :

Boules de Meisenthal


Mug au chardon (Mélie de Lorraine)


Saint Nicolas à déguster

Personnages de saint Nicolas à collectionner (Mélie de Lorraine)

samedi 20 décembre 2014

Rue Girardet... quel lien avec Toul ?


Cette petite rue relie la rue Godron à la place d'Alliance à partir de laquelle elle se prolonge par la rue Pierre Fourier. On y trouve la direction Territoriale de Lorraine de l'ONF et, juste en face, l'ENGREF (Agroparistech) et le centre de documentation forestière.

Elle a changé plusieurs fois de nom : rue de l'hôpital - rue l'évêque…
Le peintre Jean Girardet est né à Lunéville en 1709 et mort à Nancy en 1778.
Quant à l'évêque, il s'agirait de monseigneur Drouas, Claude Drouas de Boussey né en 1712 et mort en 1773 à Toul dont il fut l'avant dernier évêque, nommé par Louis XV en 1754. Il a fait construire la demeure Moselli à Chaudeney qu'on appelle aujourd'hui "château Moselly" et le palais épiscopal aujourd'hui hôtel de la ville de Toul.



Un peu d'histoire :

vendredi 19 décembre 2014

Juste une prière ?

Nancy, salle Meinville - vente d'artisanat Tibétain



La chanson rappela des souvenirs à certain(e)s.

mercredi 17 décembre 2014

Concurrence (déloyale ?) de saint Nicolas et du père Noël

Chaque année, le sapin de Noël fait son apparition sur la place Stanislas dès le lendemain des festivités de Saint-Nicolas, Noël prenant le relais du Saint patron de la Lorraine et des enfants. Son allumage est fêté en grande pompe le samedi suivant, le 13 décembre cette année.

Celui de cette année est arrivé avec quelque retard, suite aux aléas provoqués par son transport : un conifère vosgien de 54 ans et de 22 mètres de hauteur, ça ne passe pas n'importe où et il a été retardé de quelques heures lors de la traversée de Fresse-sur-Moselle dans les Vosges.
Une fois bien campé dans son emplacement, (non, on n'a pas fait de trou dans les pavés !) les services municipaux ont mis les bouchées doubles pour qu'il soit prêt dans les délais prévus.

Pour faire patienter l'assistance dans la discrète lumière dorée de la place, une chorale d'enfants et quelques animations sont proposées à ceux qui ont la chance de pouvoir approcher du spectacle. Pour ma part, je n'ai rien vu, mais juste entendu les chants bien audibles de loin, le temps de prendre quelques photos dans de conditions difficiles en l'absence de trépied. Après un décompte à rebours par la foule, en présence du maire de Nancy : 5, 4, 3, 2 1… 0 ! la lumière fut.
Il parait que les gens aiment les éclairages multicolores, pourtant, celui-ci, tout en blanc, ne manque pas d'élégance. Cependant, (j'râle pas, j'm'exprime) je critiquerai volontiers le remplacement des habituelles lumières en gouttes qui coulent par des têtes blanches de saint Nicolas, au moche graphisme, que je n'ai pas vu "phosphorer" comme annoncé.
Un autre truc bizarre : ce sapin, bien touffu et fourni, a été paré de lumières épargnant le bout de ses branches, lui donnant une silhouette fine et élancée. Pourquoi ne pas avoir exploité tout son volume ?

Tout le monde attendait avec impatience la distribution de pains d'épices réalisés par divers pâtissiers de la ville. Ceux-ci, coiffé de leur toque blanche, ont débarqué sur la place, précédés par… saint Nicolas. Encore lui ! Sans doute que la ville ne dispose pas de costume de père Noël ? Diverses recettes très différentes ont titillé nos papilles, et si, bien sûr, je ne les ai pas tous dégustés, il y en avait de succulents et j'ai particulièrement apprécié le moelleux d'un pain d'épices aux quetsches.
Pendant ce temps, saint Nicolas distribuait généreusement des bonbons aux enfants et posait pour la postérité à côté de bambins émerveillés et d'adultes restés de grands enfants.
Pas de distribution de boisson chaude cette année.

Je continue de m'exprimer pour regretter l'amalgame qu'on fait à Nancy entre Noël et la saint Nicolas. Certes, la ville de Nancy veut le monopole du saint, avec la complicité de Saint-Nicolas-de-Port. C'est une autre histoire ; je n'entre pas ici dans la polémique. Mais ne pourrait-on dissocier les deux ? Le marché de Noël, avec ses effluves de vin chaud, de savonnettes et d'encens, doit il être rebaptisé "marché de saint Nicolas" pour retrouver les faveurs des Nancéiens ? La bobine de saint Nicolas doit elle prendre place dans le sapin et l'évêque, déjà fêté avec éclat le week-end précédent, doit-il être de retour lors de l'illumination de l'arbre de Noël ?

Bah, je ne boude pas non plus mon plaisir, car j'aime bien assister à cette gentille cérémonie et finir la soirée dans un restaurant tout proche. Le café gourmand du jour, aux effluves de Noël, était savoureux !

Marché de "saint Nicolas", place Charles III

Non, pas de bougé, ni de flou artistique ; les extrémités des branches et les branches basses sont bel et bien dépourvues de lumière


Rouge à la longue barbe frisée, tel un père Noël