lundi 29 février 2016

Maxey-sur-Vaise : le lavoir à vanne

Magnifique lavoir "de vannage", sur la Vaise. Une vanne sur la Vaise "canalisée" dans la traversée du village, affluent de la Meuse, permet de maintenir le niveau d'eau. Un passage sur la vanne permet de passer d'une rive à l'autre. Un accès aux laveuses, actuellement non couvert, est possible sur l'autre rive mais si l'on en croit la Fondation du Patrimoine grâce à laquelle ce lavoir a été restauré très récemment, une toiture unique reliait les 2 rives.











dimanche 28 février 2016

Qui s'y frotte s'y pique #380

Le chardon foufou : un logo rigolo !
Dessiné par Philippe Quirin, il illustrera le "Festivillage" organisé par Jeunesse et Territoire du Chardon Lorrain, du 29 mars au 3 avril, à l’espace culturel la Loco à Thiaucourt.
Le Chardon foufou sera également le héros de bandes dessinées porteuses de messages sur le handicap.




Source (article et photos) : ER du 24 février 2016

mardi 23 février 2016

La fin d'un duché

Il y a tout juste 250 ans, le 23 février 1766, le duc de Lorraine, Stanislas, roi déchu de Pologne, mourait en son château de Lunéville. Non pas qu'il ait voulu finir en héros comme Jeanne d'Arc en "tombant" dans la cheminée. Son agonie fut beaucoup plus longue. Quoiqu'il en soit, sa mort avait pour conséquence le rattachement du duché à la France. Quelques mauvaises langues prétendent que les intérêts du gendre royal auraient pu précipiter la fin d'un homme dont la vie s'éternisait au détriment du Royaume… Stanislas avait 88 ans et "régnait" sur la Lorraine depuis 29 ans : un viager un peu long !


"Stanislas glorifié". Salon carré de l'hôtel de ville de Nancy. Bas-relief au dessus de la porte donnant sur l'escalier d'honneur.
Entre nous, les puttis n'ont pas l'air plus réjouis que le monarque !

samedi 20 février 2016

Centenaire

Verdun :
- Bataille : lundi 21 février - mardi 19 décembre 1916.
- 718 000 victimes (France : 163 000 morts et 216 000 blessés ; Allemagne : 143 000 morts et 196 000 blessés).
- 9 villages détruits ne seront pas reconstruits : Beaumont, Bezonvaux, Douaumont, Louvemont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont, Ornes, Vaux et Cumières.
- 17 000 ha de terres bouleversés, truffés d'obus, de ferrailles… provenant d'anciennes terres agricoles et de quelques bois, encore dangereux, sont convertis en zone rouge. Celle-ci est gérée par l'ONF depuis 1923 et alors replantée en résineux (Épicéa, Pin noir d'Autriche) provenant de dommages de guerre. J'ai eu l'honneur d'y cartographier les sols en vue d'une reconversion en forêt feuillue, durant les années 1970.

Le mémorial de Douaumont avant les travaux de modernisation du centenaire :

Forêt du Mort-Homme



oOo






Prunellier en fleurs



vendredi 19 février 2016

Saint-Pantaléon à Commercy

Dehors, vu de Fer à cheval :


Avec dedans, Nicolas et ses bambins, Jeanne et Jésus :




Il y a aussi de belles stalles de chœur équipées de miséricordes et séparées par des aigles à l'aspect revêche.

Coq et clocher

mercredi 17 février 2016

Commercy : au hasard des rues

Le côté un peu fané de Commercy, une bourgade sympathique qui eut ses heures de gloire.

Rue des moulins :

Rue de la porte au Rupt :


Avenue Carcano :


Dans mon ignorance, j'ai cherché d'où venait le nom de cette rue. Google-sait-tout m'a proposé un fusil italien, mais là à part que Commercy fut longtemps une ville de garnison, je n'y voyais pas de lien direct. J'ai éliminé le rapport impossible avec un footballeur, et en cherchant bien, par les chemins détournés, j'ai trouvé une marquise, originaire de Commercy et enterrée dans la localité en 1923. Le lien se fait par l'histoire de la madeleine.
Naissance d'une notoriété

mardi 16 février 2016

En passant par Commercy : le château




Bel écrin pour une mairie !



Pour accéder à la salle des mariages, il faut prendre l'entrée principale du château.




Y est accroché ce tableau, œuvre anonyme qui, je présume, représente Catherine Opalinska, l'épouse de Stanislas ? (*) Sur sa cape et sur la droite, sont représentés les attributs symboliques de la Lorraine (croix de Lorraine, blason ducal aux 3 alérions) et de la France (fleur de lys, blason bleu avec 3 fleurs de lys). Mais pourquoi une couronne royale à sa main gauche ?

(*) Rectification : il s'agit de la duchesse de Lorraine Elisabeth-Charlotte, décédée en 1744 à Commercy. Source